La Fourmilière avait toute sa place dans la 16ème édition de cet événement qui se veut le rendez vous de la transition écologique.
Plus de 200 de exposants de secteurs très divers étaient présent : bien être, grandir ou habiter autrement, économie solidaire, mobilité active, réemploi… Pour notre part, c’était dans le secteur agriculture et alimentation.
Nous étions présents pour montrer que notre modèle de supermarché est de plus en plus d’actualité avec sa volonté de promouvoir des produits de qualité, le plus locaux possible ; mais se voulant aussi un lieu de vie, de rencontres et de coformation pour faire fonctionner le magasin.
Environ 25 fourmis se sont relayées sur le stand, merci de leur implication ! Ce fut l’occasion de faire connaissance entre fourmis, de partager dans la bonne humeur notamment lors du montage et démontage du stand avec le mobilier prêté par le fil de la Rivière ( avec le véhicule avec la chauffeuse en plus) ! Un grand merci à cette association du quartier !
Mais nous étions là surtout pour échanger et expliquer notre fonctionnement aux personnes s’arrêtant sur le stand. Nous espérons avoir donné envie de nous rejoindre à de nombreuses futures Fourmis, et avons ainsi distribué plus de 150 invitations à venir exceptionnellement faire des achats au magasin… donc à semer des petites graines pour l’avenir.
Le salon était riche en exposants mais aussi en conférences ou animations très diverses. La Fourmilière y a pris part, en proposant un quiz sur le stand sur le thème saisonnalité et circuit court (il sera proposé aux Fourmis, mais attention il n’est pas évident ! ) et 2 animations proposées par Frédérique pour les enfants, et Audrey pour les adultes. Pour ceux qui n’ont pu voir ou participer a ces propositions, voici un bref compte rendu ces 2 temps :
- jeu sur le bilan carbone de son assiette : L’objectif de cette animation était de sensibiliser de manière interactive les enfants aux enjeux écologiques, économiques, et sanitaires de nos choix alimentaires. Les enfants disposaient d’un budget en écus afin de confectionner un repas dont les ingrédients étaient indiqués. Pour cela deux choix s’offraient à eux : acheter dans la grande distribution ou en circuits courts (marché, AMAP, supermarché coopératif). Affublés de nos tabliers, de nos légumes, fruits, viandes … et de nos prix nous avons joué à la marchande avec grand plaisir. Les enfants ont ainsi pu effleurer des problématiques essentielles: gérer un budget (Nous avons dû faire crédit une jeune cliente), connaître la saisonnalité des produits qui ne permet pas d’avoir tout à l’importe quelle époque (Ah … les fraises en hiver …), arbitrer ses achats entre la qualité et le prix. Parfois les enfants ne trouvaient pas tous leurs ingrédients en circuit court. Ensuite, les enfants ont pu calculer approximativement le bilan carbone de leur repas en additionnant des points qui étaient attribués à chaque aliment selon l’éloignement, la saisonnalité, le mode de production (serre/plein champs). Nous avons terminé en calculant le nombre réel de kilomètres des aliments de leur assiette. Cela variait de 900 km à plus de 15 000 km. Nous avons également évalué qui gagnait le plus à la fin du jeu entre les grandes surfaces et les petits producteurs et qui pouvait imposer ses conditions de vente. Le bilan est très positif et certains enfants un peu réfractaires sont repartis ravis de cette animation où il n’y avait rien à gagner excepté une petite graine de conscience qui, nous l’espérons, continuera de germer.
- Animation « se réapproprier son alimentation »: Nous étions ravies de proposer ce thème qui permettait de questionner à la fois les enjeux de cette réappropriation (au niveau économique, environnemental, du gaspillage, mais également de notre santé). Ce fut aussi l’occasion de faire le point sur la richesse de notre région qui regorge de denrées alimentaires (On n’a pas la mer et le cri des mouettes mais on a de la viande, des fruits, des légumes, des céréales à profusion). Les interactions nombreuses ont permis des échanges riches et variés avec un public déjà très sensibilisé mais qui se heurtait peut être aux moyens de mettre en action ces principes. Nous avons évoqué les nombreux moyens de s’alimenter avec des produits de qualité et locaux permettant de relocaliser l’emploi: AMAP, drive, point de vente à la ferme, jardins familiaux et … évidemment un supermarché coopératif.
Cette expérience du salon redonne de l’énergie par le fait de voir que nous ne sommes pas seuls à nous poser des questions sur notre mode de consommation, et surtout à mettre en pratique des solutions pour le faire évoluer vers un modèle plus respectueux de l’environnement et des personnes.